En immersion dans le logement de la famille Croisille, reconstitué tel qu’en 1967, nos guides vous présentent sa trajectoire depuis son arrivée dans la cité Émile–Dubois. Après avoir fait connaissance avec la famille, vous serez amené à suivre, dans une journée ordinaire de l’année 1967, le père (ouvrier), la mère (au foyer) ou encore l’un des enfants (une employée de la Sécurité sociale, un apprenti plombier, une écolière). Au cours de cette visite chaque fois renouvelée en interaction avec les visiteurs, nos guides s’appuient sur des documents d’archives, des photographies de famille et les objets de l’appartement reconstitué. Ils permettent à tous de découvrir l’histoire sociale d’une banlieue ouvrière de manière vivante et incarnée, à travers différents enjeux tels que les migrations, le mal-logement, le travail, les relations au sein de la famille ou encore l’évolution des HLM et de leurs représentations, de l’après-guerre jusqu’à nos jours.

Quelques mots sur l’association et l’exposition : 

“La vie HLM. Histoires d’habitant·e·s de logements populaires. Aubervilliers, 1950-2000” est une exposition conçue et réalisée par l’Association pour un musée du logement populaire (AMuLoP). Elle préfigure le projet de musée que notre collectif d’enseignants, de chercheurs et de professionnels de la culture et du patrimoine élabore depuis 2014. Un tel musée, comme l’exposition “La vie HLM« , ambitionne de faire découvrir l’histoire sociale et urbaine de la banlieue parisienne à travers la vie de celles et ceux qui l’ont construite par leur travail, leurs migrations, leurs mobilisations sociales et politiques.

L’exposition raconte, in situ, l’histoire des habitant·e·s de la cité Émile-Dubois, communément appelée « les 800 », dont la construction remonte à 1957. Deux visites guidées, au choix, vous offrent une entrée vivante et incarnée dans l’histoire d’Aubervilliers et de la France contemporaine vue des quartiers populaires. Elles proposent une expérience immersive dans le quotidien et les parcours de quatre familles qui ont habité la cité des années 1950 aux années 2000, à travers la reconstitution de tout ou partie de leurs logements.